Mayssa Jaoudat, née en 1993 à Clermont-Ferrand, est une photographe franco-marocaine dont le travail explore les liens entre identité, territoire et mémoire. À la croisée du documentaire et de l’intime, ses recherches au long cours entre le Maroc, la France et le Mexique cartographient des espaces fragiles, faits de strates, de déplacements et de résonances.
Refusant la clôture des séries figées, elle développe une écriture photographique en expansion au service de trois récits évolutifs mêlant langage symbolique, mémoire des lieux et récits mythologiques du paysage.
Son travail interroge la fragilité des images et des identités en mouvement, entre ancrage et errance. L’acte photographique devient un lieu de projection, de construction mais aussi de fuite : à travers des fragments de lieux, des objets déplacés ou des lumières fugaces, elle façonne une écriture visuelle où les frontières du cadre traduisent un rapport trouble au réel. Inspirée par les pensées de Frantz Fanon et John Berger, elle questionne l’aliénation du regard eurocentré et les représentations héritées du colonialisme et du patriarcat qui l’ont façonnée. En s’inscrivant dans une forme de documentaire expérimental, elle explore l’ambiguïté du quotidien afin de redevenir sujet à l’intérieur de celui-ci.
Ses œuvres ont été exposées à la Fondation Fiminco, au FRAC Île-de-France, au Casino du Luxembourg et au CEAAC de Strasbourg.
Elle collabore parallèlement avec des iconographes, des journalistes et des designers pour des commandes photographiques variées.
Mayssa Jaoudat, née en 1993 à Clermont-Ferrand, est une photographe franco-marocaine dont le travail explore les liens entre identité, territoire et mémoire.
À la croisée du documentaire et de l’intime, ses recherches au long cours entre le Maroc, la France et le Mexique cartographient des espaces fragiles, faits de strates, de déplacements et de résonances.
Refusant la clôture des séries figées, elle développe une écriture photographique en expansion au service de trois récits évolutifs mêlant langage symbolique, mémoire des lieux et récits mythologiques du paysage.
Son travail interroge la fragilité des images et des identités en mouvement, entre ancrage et errance. L’acte photographique devient un lieu de projection, de construction mais aussi de fuite : à travers des fragments de lieux, des objets déplacés ou des lumières fugaces, elle façonne une écriture visuelle où les frontières du cadre traduisent un rapport trouble au réel. Inspirée par les pensées de Frantz Fanon et John Berger, elle questionne l’aliénation du regard eurocentré et les représentations héritées du colonialisme et du patriarcat qui l’ont façonnée. En s’inscrivant dans une forme de documentaire expérimental, elle explore l’ambiguïté du quotidien afin de redevenir sujet à l’intérieur de celui-ci.
Ses œuvres ont été exposées à la Fondation Fiminco, au FRAC Île-de-France, au Casino du Luxembourg et au CEAAC de Strasbourg. Elle collabore parallèlement avec des iconographes, des journalistes et des designers pour des commandes photographiques variées.