Trois jours en camping-car : c’était le temps nécessaire pour que mon corps d’enfant, chaque été, fasse sa mue annuelle, entre les profondes forêts volcaniques auvergnates jusqu’aux sinueuses et arides routes marocaines. Une mue imposée par le hasard de la naissance, afin d’exister pendant quelques semaines dans un endroit où je ne comprenais ni la langue, ni la coutume. Accompagnée par l’appareil photo au milieu de paysages familiers mais étranges, J’ai toujours eu une caméra dans la tête documente une exploration intime du Maroc à la recherche d’un chez-soi hypothétique.
Trois jours en camping-car : c’était le temps nécessaire pour que mon corps d’enfant, chaque été, fasse sa mue annuelle, entre les profondes forêts volcaniques auvergnates jusqu’aux sinueuses et arides routes marocaines.
Une mue imposée par le hasard de la naissance, afin d’exister pendant quelques semaines dans un endroit où je ne comprenais ni la langue, ni la coutume. Accompagnée par l’appareil photo au milieu de paysages familiers mais étranges, J’ai toujours eu une caméra dans la tête documente une exploration intime du Maroc à la recherche d’un chez-soi hypothétique.